OBJECTIF : améliorer le fonctionnement du marché intérieur par un niveau de réglementation et de surveillance prudentielles élevés, la protection des preneurs d’assurance, des entreprises et des consommateurs, la préservation de l’intégrité des marchés financiers et le renforcement de la coordination internationale de la surveillance.
CONTEXTE : la crise financière a mis en lumière de graves lacunes dans la surveillance financière. En conséquence, M. Barroso, président de la Commission européenne, a demandé à un groupe d’experts de haut niveau, présidé par M. Jacques de Larosière, de formuler des propositions pour renforcer le cadre prudentiel européen.
Sur la base de ses recommandations, la Commission a présenté des propositions pour un nouveau cadre européen pour la surveillance financière dans sa communication au Conseil européen de printemps de mars 2009. Elle a précisé plus avant ses idées dans sa communication de mai 2009, dans laquelle elle a proposé :
La communication concluait également que, pour assurer le fonctionnement efficace du SESF, il serait nécessaire de modifier la législation sur les services financiers, notamment afin de définir la portée des compétences relativement générales prévues dans les différents règlements instituant les autorités susmentionnées, dans le sens d’un ensemble de règles financières plus harmonisé grâce à la possibilité d’élaborer des projets de normes techniques et de favoriser, le cas échéant, l’échange d'informations microprudentielles.
ANALYSE D’IMPACT : la communication de la Commission de mai 2009 sur la surveillance financière européenne était assortie d’une analyse d’impact examinant les principales options envisageables pour la mise en place du CERS et du SESF. Une seconde analyse d’impact, étudiant ces options plus en détail, accompagnait les propositions législatives.
Analysant les choix possibles quant aux compétences à conférer aux nouvelles autorités afin d’aboutir à un ensemble de règles harmonisées, cette seconde analyse d’impact concluait que ces compétences se limiteraient à juste titre aux domaines à définir dans la future législation sectorielle et recensait ces domaines possibles. En outre, lors de l’élaboration des projets de normes techniques, ces autorités devraient analyser dûment les coûts et avantages potentiels qui y sont liés et consulter les parties intéressées avant de les soumettre à la Commission.
BASE JURIDIQUE : étant donné que des changements doivent être apportés à des directives existantes pour garantir l’élaboration d’un «règlement uniforme», une directive modificative constitue l’instrument le plus approprié. Sa base juridique devant être identique à celle des directives qu’elle modifie, à savoir les articles 50, 53, 62 et 114 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE).
CONTENU : outre les règlements instituant respectivement l’ABE, l’AEAPP et l’AEMF, et pour garantir un fonctionnement efficace du SESF, il est nécessaire de modifier la législation sectorielle. Les domaines concernés par les modifications proposées relèvent globalement des catégories suivantes:
La présente proposition de directive modificative vise à modifier les directives suivantes: i) la directive 2003/71/CE «prospectus» ; ii) la directive 2009/138/CE «solvabilité II».
Les modifications à apporter à la directive «solvabilité II» visent à :
INCIDENCE BUDGÉTAIRE : la proposition n'a aucune incidence sur le budget de l'Union.