Le Parlement européen a adopté une résolution sur l'application de la directive 2004/25/CE concernant les offres publiques d'acquisition.
Les députés rappellent que les dispositions essentielles relatives aux offres publiques d'acquisition doivent être évaluées dans le contexte plus large du droit des sociétés, y compris le gouvernement d'entreprise, le droit du marché des capitaux et le droit du travail. Ils soulignent que les objectifs de la directive, en particulier le fait d'établir des conditions de concurrence homogènes pour les offres publiques d'acquisition tout en protégeant les intérêts des actionnaires, du personnel et des autres parties prenantes, sont essentiels au bon fonctionnement du marché du contrôle des sociétés.
Le Parlement prend note de la conclusion de la Commission selon laquelle la directive fonctionne de manière satisfaisante mais sinquiète des préoccupations exprimées en ce qui concerne la protection des droits du personnel. La Commission est invitée à renforcer le dialogue avec les représentants du personnel sur la façon dont les questions urgentes pourraient être traitées.
En outre, le Parlement :
OPA en période de crise : la résolution constate que la période de transposition de la directive coïncide avec le début de la crise financière, qui s'est ensuite transformée en crise économique et de la dette. Selon l'étude externe, les activités d'acquisition ont connu un très fort ralentissement après la date de transposition de la directive en raison de la crise, y compris au Royaume-Uni, où les activités sur le marché de contrôle des sociétés sont traditionnellement plus concentrées que dans le reste de l'Union.
Étant donné que le marché du contrôle des sociétés marque un recul constant en cette période de crise financière, les députés estiment quune évaluation de la nécessité de nouvelles mesures d'harmonisation et de leur ampleur éventuelle serait forcément faussée.
Par conséquent, la Commission est invitée à continuer à surveiller étroitement les évolutions sur le marché du contrôle des sociétés et à préparer une nouvelle évaluation de l'application de la directive lorsque les activités d'acquisition auront retrouvé un volume plus régulier.