La Commission a présenté un rapport sur la mise en œuvre et les résultats du programme programme «Pericles» pour la protection de l’euro contre le faux monnayage au cours de la période 2006-2013.
Mise en œuvre du programme et résultats : sur la base du montant de référence de 1 million EUR pour 2006 et de 6,9 millions EUR pour la période 2007-2013, les crédits annuels autorisés dans le cadre du programme Pericles s’élevaient à 1 million EUR par an, sauf en 2010 (900.000 EUR).
Le rapport note que la mise en œuvre de Pericles a reflété le grand intérêt porté par les États membres à la protection de l’euro contre la contrefaçon. Ainsi, 95,7% du budget général ont été engagés. Pendant trois années consécutives (2009, 2010 et 2011), l’OLAF a dû engager à nouveau des crédits dégagés au cours de la même année afin de satisfaire aux demandes des États membres.
Pericles a financé 113 projets au cours de la période 2006-2013. Parmi ceux-ci, 72 émanaient des autorités compétentes des États membres, tandis que 41 étaient des initiatives de la Commission/de l’OLAF. La plupart des actions mises en œuvre au cours de la période 2006-2013 étaient des séminaires, des formations/ateliers et des échanges de personnel.
Groupes cibles :
Des actions Pericles ont été menées à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Union. L’Amérique latine (où la criminalité organisée colombienne et péruvienne représente une menace d’envergure pour l’euro) et des zones voisines telles que le sud-est de l’Europe (notamment la Turquie et les Balkans occidentaux), la région méditerranéenne et le nord-est de l’Europe ont bénéficié d’une attention particulière.
Améliorations structurelles et législatives. Les actions Pericles ainsi que leurs résultats :
Enfin, le règlement (UE) n° 331/2014 du Parlement européen et du Conseil établissant un programme d’action en matière d’échanges, d’assistance et de formation, pour la protection de l’euro contre le faux monnayage (programme Pericles 2020) a été adopté le 11 mars 2014. La Commission doit fournir chaque année au Parlement européen et au Conseil des informations sur les résultats du programme.