Le présent document reprend les réponses faites par les États membres au rapport annuel de la Cour des comptes sur l'exercice 2013.
Les suites de laudit de la Cour des comptes : le présent rapport, qui satisfait aux obligations définies à l'article 162, par. 5, du règlement financier, contient une analyse des réponses des États membres au rapport annuel de la Cour des comptes européenne relatif à l'exercice 2013.
Aux termes de ce rapport, les comptes consolidés de lUE se révèlent exempts danomalies significatives et les recettes et les engagements, globalement légaux et réguliers. La Cour a en outre conclu que, dans lensemble, les paiements étaient affectés par un niveau significatif derreur et que les systèmes de contrôle et de surveillance étaient, dune manière générale, partiellement efficaces.
Les résultats de laudit ont montré parallèlement que le taux derreur estimatif global était de 4,7%, ce qui représente une diminution de 0,1 point de pourcentage par rapport au chiffre de lannée précédente, mais que ce taux était toujours au-dessus du seuil de signification. La Cour a également souligné que lun des principaux facteurs positifs observés en 2013 a été lincidence accrue des mesures correctrices appliquées par les États membres et par la Commission. En outre, laudit de la Cour a révélé que, pour une grande part des opérations affectées par des erreurs dans les domaines en gestion partagée, les autorités des États membres disposaient dinformations suffisantes pour déceler et corriger les erreurs avant de demander le remboursement à la Commission.
Les domaines politiques «Développement rural, environnement, pêche et santé» et «Politique régionale, transports et énergie» ont enregistré les taux derreur estimatifs les plus élevés, à savoir 6,7 et 6,9% respectivement.
Lors de son audit pour l'exercice 2013, la Cour a relevé des catégories spécifiques d'erreurs quantifiables en gestion partagée, qui ont fortement contribué au taux derreur le plus probable pour les domaines politiques en question:
Systèmes de contrôles : la Cour a fait état des défaillances systématiques dans le système didentification des parcelles agricoles (SIPA), qui sont imputables à une évaluation incorrecte de léligibilité des terres dans les bases de données SIPA. Il a été demandé aux États membres sils étaient en mesure daffirmer que leur système de contrôle avait remédié aux défaillances récurrentes détectées par la Cour dans plusieurs secteurs. Ces derniers ont estimé quils étaient en mesure de prendre en charge la totalité ou la quasi-totalité de ces défaillances.
En ce qui concerne la question des infractions aux règles sur les marchés publics, près de la moitié des États membres ont répondu quils avaient décelé des problèmes systémiques en la matière et quils avaient pris des mesures préventives dans ce contexte.
Obligation de rendre des comptes : le rapport a examiné les réponses aux questions sur l'obligation de rendre compte incombant aux États membres, en mettant laccent sur les déclarations nationales et de gestion, les vérifications de gestion et le rôle et limportance des évaluations de la Cour.
Pour 76% des États membres, l'instauration de déclarations de gestion obligatoires pourrait avoir une incidence positive sur la prévention, la détection et la correction des erreurs par les États membres. Une grande partie d'entre eux (86%) a considéré que les résultats des évaluations de la Cour étaient utiles et contribuaient à lobtention de leur propre assurance quant à lutilisation légale et régulière des fonds de lUE. Sur la question de lutilité de déclarations nationales, un peu plus de la moitié des États membres ont répondu par l'affirmative.
Performance : la Cour a constaté qu'au cours de la période de programmation 2007-2013 laccent avait davantage été mis sur la nécessité de dépenser les fonds de lUnion en conformité avec les règles, tandis que laccent mis sur la performance était limité. Dans le questionnaire pour 2013, il a été demandé aux États membres comment ils se sont assurés que la performance était un élément clé dans lusage des fonds de lUE et quelles mesures avaient été mises en place aux fins du suivi de la performance des programmes et des projets. Nombre des États membres s'assurent désormais que la performance est un élément clé en recourant à des critères, à des indicateurs et à des évaluations. En ce qui concerne le suivi de la performance, les rapports davancement, les actions de contrôle, les évaluations et la surveillance des indicateurs figurent parmi les mesures les plus couramment appliquées par les États membres.