La Commission a adopté une communication sur la position du Conseil sur ladoption dune proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CE) nº 471/2009 concernant les statistiques communautaires relatives au commerce extérieur avec les pays tiers en ce qui concerne les pouvoirs délégués et les compétences dexécution conférés à la Commission pour ladoption de certaines mesures.
La Commission soutient le compromis trouvé, qui cadre avec les efforts déployés par la Commission en matière dadaptation de la législation antérieure au traité de Lisbonne.
Elle estime que la position du Conseil reflète, dune part, laccord politique provisoire entre le Conseil, la commission INTA du Parlement européen et la Commission, qui sest dégagé des discussions tripartites informelles du 8 décembre 2014, et, dautre part, léquilibre entre actes délégués et actes dexécution recherché dans la proposition initiale de la Commission ainsi que le nouvel accord interinstitutionnel «Mieux légiférer» qui a été adopté et est entré en vigueur le 13 avril 2016.
La principale pierre dachoppement de ce dossier était la question de la consultation des États membres dans le cadre de lélaboration dactes délégués par la Commission. Il a été décidé dattendre lentrée en vigueur de laccord interinstitutionnel. Un considérant et les paragraphes types prescrits par le nouvel accord interinstitutionnel du 13 avril 2016 ont été ajoutés dans le texte. La Commission souscrit pleinement à cet ajout.
Les amendements introduits par la position du Conseil visent essentiellement à fixer certaines obligations spécifiques incombant aux États membres (notamment en matière de délais de transmission) directement dans lacte de base, au lieu dhabiliter la Commission à les définir par acte délégué, comme proposé précédemment. La Commission ne soppose pas à ces amendements car elle considère que ces obligations légales nauraient de toute façon pas besoin dêtre modifiées, même à plus long terme. Par conséquent, le fait de les inclure dans lacte de base plutôt que dans les actes délégués ne pose pas de problème de flexibilité.
La Commission rappelle que lors de sa première lecture, en 2014, le Parlement européen a proposé des amendements qui auraient en substance supprimé lensemble des pouvoirs de comitologie proposés par la Commission. Ceci nétait acceptable ni pour le Conseil, ni pour la Commission.
En revanche, lhabilitation de la Commission à adopter des actes délégués, initialement proposée pour une période indéterminée, a été limitée à une période de cinq ans, comme proposé par le Parlement européen.