OBJECTIF : instituer une Année européenne du patrimoine culturel en 2018.
ACTE PROPOSÉ : Décision du Parlement européen et du Conseil.
RÔLE DU PARLEMENT EUROPÉEN : le Parlement européen décide conformément à la procédure législative ordinaire sur un pied dégalité avec le Conseil.
CONTEXTE : les idéaux, les principes et les valeurs intrinsèques du patrimoine culturel européen constituent pour l'Europe une source commune de mémoire, de compréhension, d'identité, de dialogue, de cohésion et de créativité.
Depuis l'adoption de l'agenda européen de la culture en 2007, le patrimoine culturel figure au rang des priorités des programmes de travail successifs du Conseil en faveur de la culture, y compris du programme actuel pour la période 2015-2018.
Dans ses conclusions sur la gouvernance participative du patrimoine culturel, adoptées le 25 novembre 2014, le Conseil a, en particulier, invité la Commission à proposer une «Année européenne du patrimoine culturel». Le Parlement européen a fait de même dans sa résolution, incitant la Commission à «proclamer, de préférence avant 2018, une Année européenne du patrimoine culturel».
Le secteur du patrimoine en Europe se heurte à de nombreuses difficultés, parmi lesquelles :
Dans ce contexte, la mise en place dune Année européenne est loccasion de sensibiliser le public aux difficultés et aux perspectives existantes et de mettre en exergue le rôle de lUE dans la promotion de solutions communes.
CONTENU : il est proposé dinstituer une «Année européenne du patrimoine culturel» en 2018.
Objectifs : lAnnée européenne aura pour objectif général :
Des objectifs spécifiques viennent détailler ces grands objectifs généraux.
Mesures : la proposition présente lensemble des mesures pouvant être organisées et subsidiées au titre de lAnnée tant au niveau européen, national, régional que local :
Coordination avec les États membres : chaque État membre devra désigner un coordonnateur national chargé d'organiser la participation de cet État à l'Année européenne. Le coordonnateur devra veiller à la coordination des activités pertinente. Le coordonnateur veille à la coordination des activités pertinentes au niveau national.
Coordination au niveau de lUnion : la Commission devra organiser des réunions des coordonnateurs nationaux pour coordonner le déroulement de l'Année européenne et pour échanger des informations sur sa mise en uvre aux niveaux national et européen.
Coopération internationale : la Commission devra coopérer avec les organisations internationales concernées, notamment l'Unesco et le Conseil de lEurope, tout en sattachant à assurer la visibilité de la participation de lUE.
Financement : il est prévu de cofinancer, au niveau européen, des activités menées au soutien de l'Année européenne conformément aux règles applicables au programme «Europe créative», et aux priorités définies sur une base annuelle ou pluriannuelle.
L'Année européenne pourra, le cas échéant, sappuyer sur d'autres programmes et politiques dans le cadre de leurs dispositions juridiques et financières existantes.
Suivi et évaluation : la Commission devra présenter, le 31 décembre 2019 au plus tard, un rapport au Parlement européen et au Conseil notamment, sur la mise en uvre, les résultats et lévaluation globale des initiatives prévues dans la proposition de décision.
INCIDENCE BUDGÉTAIRE : aucun financement additionnel nest demandé pour cette Année européenne. La présente initiative ne requiert pas de ressources budgétaires supplémentaires de lUE. La flexibilité, qui permet de définir des priorités sur une base annuelle ou pluriannuelle dans les programmes considérés, est suffisante pour envisager une campagne de sensibilisation dune ampleur comparable à aux campagnes qui ont été menées lors des Années européennes précédentes.