Le présent rapport 2016 évalue les progrès accomplis jusquen 2014 dans la réalisation de l'objectif consistant à améliorer de 20% l'efficacité énergétique d'ici à 2020 et dans la mise en uvre de la directive relative à l'efficacité énergétique.
Sur la base des rapports annuels 2016 des États membres et des dernières données disponibles dEurostat (2014), la Commission se dit optimiste quant au fait que lobjectif consistant à diminuer de 20% la consommation dénergie primaire sera atteint si les États membres respectent leurs engagements.
Progrès vers l'objectif d'efficacité énergétique de lUE pour 2020 : le rapport note que lUE a accompli des progrès considérables ces dernières années. En 2014, sa consommation dénergie primaire nétait supérieure que de 1,6% à son objectif en la matière dici à 2020. Sa consommation d'énergie finale était même inférieure de 2,2% à lobjectif fixé pour 2020.
En 2014, la consommation d'énergie finale de 17 États membres était déjà inférieure à leur objectif indicatif en la matière dici à 2020. Les transports représentaient la part la plus importante (33%) de la consommation d'énergie finale totale, suivis par lindustrie (26%), le secteur résidentiel (25%), le secteur tertiaire (13%) et les autres secteurs (3%).
Tendances par secteur à léchelon national: la plupart des États membres ont diminué leur consommation d'énergie finale et primaire entre 2005 et 2014. Si ce rythme est maintenu, ils devraient atteindre les objectifs fixés pour 2020, à lexception de lEstonie, de Malte et de la Suède pour ce qui est de la consommation dénergie primaire, et à lexception de lAllemagne, de lAutriche, de la Belgique, de la Lituanie, de Malte et de la Slovaquie pour ce qui est de la consommation d'énergie finale.
Une analyse effectuée pour lUE-28 montre que la baisse de la consommation dénergie primaire entre 2005 et 2014 sexplique surtout par une amélioration de lintensité énergétique. Le ralentissement de léconomie, les changements dans la combinaison de combustibles et les modifications structurelles ont joué un rôle relativement mineur. Les économies dénergie réalisées ont permis de réduire la facture énergétique des consommateurs et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre denviron 800 millions de tonnes de CO2 en 2014. La Commission considère que les politiques publiques ont joué un rôle clé dans lamélioration de lefficacité énergétique.
Le rapport montre que la majorité des États membres ont amélioré leur intensité énergétique finale dans lindustrie et le secteur tertiaire et quils ont réduit la consommation dénergie par m² en moyenne dans le secteur résidentiel au cours de la période 2005-2014. Le secteur des transports était le seul secteur à avoir enregistré une augmentation de la consommation dénergie finale en 2014 par rapport à 2013.
Recommandations : le rapport invite les États membres à:
La Commission va continuer à suivre de près la mise en uvre de la directive sur lefficacité énergétique. En 2017, elle entamera un dialogue avec tous les États membres pour vérifier la conformité de la législation nationale avec la directive.