Le Parlement européen a adopté une résolution sur la situation des droits de lhomme et de la démocratie au Nicaragua: le cas de Francisca Ramírez.
Le texte adopté en plénière avait été déposé en tant que résolution commune par les groupes PPE, S&D, ECR et ALDE.
Les députés expriment leur inquiétude face à la détérioration constante de la situation des droits de lhomme au Nicaragua et déplorent les agressions et les actes de harcèlement commis par des individus, par des forces politiques et par des organes liés à lÉtat.
Ils exhortent le gouvernement nicaraguayen à sabstenir dactes de harcèlement et de représailles contre Mme Francisca Ramírez (coordinatrice du Conseil national de défense de la terre, des lacs et de la souveraineté) et contre dautres militants des droits de lhomme, alors quils effectuent un travail légitime.
Ils demandent au gouvernement nicaraguayen de :
Les députés rappellent que les mesures qui ont donné lieu à la modification de la Constitution afin de lever la limitation du mandat présidentiel, pour permettre au président Ortega de demeurer au pouvoir pendant de nombreuses années, étaient illégales.
Ils demandent par ailleurs au gouvernement du Nicaragua de rétablir le pluralisme des médias.
Enfin, les députés demandent à lUnion européenne de suivre de près la situation au Nicaragua et, si nécessaire, détudier les mesures qui pourraient être prises. A cet égard, ils font remarquer quà la lumière de laccord dassociation entre lUnion européenne et les pays dAmérique centrale, il y a lieu de rappeler au Nicaragua la nécessité de respecter les principes de létat de droit, de la démocratie et des droits de lhomme.