La commission de lenvironnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire a adopté le rapport de Stefan ECK (GUE/NGL, DE) sur le projet de décision du Conseil relative à la conclusion, au nom de lUnion européenne, de la convention de Minamata sur le mercure.
La commission parlementaire a recommandé que le Parlement donne son approbation à la conclusion de la convention de Minamata sur le mercure.
La convention de Minamata sur le mercure, adoptée le 10 octobre 2013 à Kumamoto (Japon) sous légide du Programme des Nations unies pour lenvironnement (PNUE), est le principal cadre juridique international régissant la coopération et les mesures visant à contrôler et à limiter lutilisation du mercure et de ses composés et les émissions anthropiques de ces substances dans lair, leau et le sol. Le mercure est lune des substances les plus polluantes au monde et peut avoir des conséquences extrêmement néfastes sur la santé.
La convention de Minamata porte sur lintégralité du cycle de vie du mercure. Elle prévoit, par exemple, lentrée en vigueur de linterdiction des nouvelles mines et lélimination des mines de mercure existantes, lélimination et la réduction de lutilisation de mercure dans un certain nombre de produits et de procédés, des mesures de contrôle sur les émissions et les rejets ainsi que la réglementation de lextraction minière artisanale et à petite échelle de lor. La convention traite également du problème du stockage du mercure, de son élimination en tant que déchet et des sites contaminés
Le rapporteur salue le projet de décision du Conseil relatif à la conclusion de la convention de Minamata sur le mercure, approuvant la convention au nom de lUnion européenne. Il estime que la ratification de la convention représentera une étape importante vers un niveau plus élevé de protection de la santé humaine et de lenvironnement contre le mercure et quelle permettra à lUnion européenne de jouer un rôle actif dans lélaboration dune politique mondiale sans mercure.