La commission du contrôle budgétaire a adopté le rapport dInés AYALA SENDER (S&D, ES) concernant la décharge sur l'exécution du budget de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) pour l'exercice 2015.
La commission parlementaire appelle le Parlement européen à octroyer la décharge au directeur exécutif de l'Agence sur l'exécution du budget de lAgence sur l'exercice 2015.
Constatant que la Cour des comptes avait indiqué avoir obtenu lassurance raisonnable que les comptes annuels de lAgence pour lexercice 2015 étaient fiables et que les opérations sousjacentes étaient légales et régulières, les députés appellent le Parlement à approuver la clôture des comptes de lAgence. Ils font toutefois une série de recommandations dont il faut tenir compte au moment de loctroi de la décharge, outre les recommandations générales figurant dans le projet de résolution concernant la performance, la gestion financière et le contrôle des agences :
Les députés ont également fait une série dobservations sur les procédures de passation de marchés, les recrutements, les audits et contrôles internes et la prévention et gestion des conflits d'intérêts.
Ils soulignent par ailleurs le rôle essentiel joué par lAgence pour assurer une sécurité aérienne maximale dans lensemble de lEurope. Ils insistent sur la nécessité de disposer en Europe dun système européen commun dévaluation et dalerte, notamment pour les vols au-dessus des zones de conflit.
Ils soulignent, dans un contexte de développement rapide du secteur de laviation civile, comme en atteste lutilisation de drones, la nécessité de doter lAgence des ressources financières, matérielles et humaines dont elle a besoin pour mener à bien ses missions de nature réglementaire et exécutive, dans les domaines de la sécurité et de la protection de lenvironnement.
Ils constatent enfin un déséquilibre significatif entre les femmes (23%) et les hommes (77%) parmi les membres et les suppléants du conseil d'administration de l'Agence et prient l'Agence de corriger ce déséquilibre et de communiquer les résultats de ses analyses au Parlement le plus rapidement possible.