Cadre pluriannuel pour l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne pour la période 2018-2022
La commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures a adopté, suivant une procédure législative spéciale (consultation du Parlement), le rapport dAngelika MLINAR (ADLE, AT) sur le projet de décision du Conseil établissant un cadre pluriannuel pour lAgence des droits fondamentaux de lUnion européenne pour la période 2018-2022.
La commission parlementaire a recommandé que le Parlement européen donne son approbation au projet de décision du Conseil.
Dans lexposé des motifs accompagnant le projet de résolution, laccent est mis sur la nécessité de renforcer linclusion sociale des Roms, et de lutter contre lantitsiganisme et le racisme à lencontre des Roms.
De manière générale, labsence daccord au sein du Conseil concernant linclusion dans le nouveau cadre pluriannuel des domaines thématiques de la coopération policière et la coopération judiciaire en matière pénale est critiqué. En effet, pour la commission parlementaire, ces thématiques permettraient à lAgence de fournir une analyse approfondie, de sa propre initiative, de domaines pertinents pour les droits fondamentaux.
Etant donné que lun des aspects fondamentaux de lactivité de lAgence est démettre des avis concernant le respect des droits fondamentaux dans le domaine du droit de lUnion, la commission parlementaire recommande que le Parlement donne son approbation au projet de décision, à condition que tant la Commission que le Conseil sengagent à envisager de modifier le règlement (CE) n° 168/2007 portant création dune Agence des droits fondamentaux de lUnion européenne en vue:
- de remplacer toute référence à «la Communauté européenne» par une référence à «lUnion européenne», conformément au traité de Lisbonne;
- délargir les compétences de lAgence pour y inclure les questions relevant de lancien troisième pilier (coopération policière);
- daméliorer les procédures en matière de gouvernance et de fonctionnement de lAgence.
Le Conseil et la Commission ont été invités à annexer une déclaration en ce sens à la décision du Conseil.