Mise en œuvre des instruments pour l'action extérieure de l'Union (2014-2020)

2011/0415(COD)

Conformément au règlement (UE) nº 236/2014 (le «règlement commun de mise en œuvre»), la Commission a présenté un rapport d’évaluation à mi-parcours de plusieurs instruments de financement extérieur de l’UE.

Pour rappel, le règlement commun de mise en œuvre s’applique aux instruments suivants:

Les instruments suivants répondant aux exigences énoncées dans le règlement ont été inclus dans ce rapport:

Étant  donné  que  ce  rapport  présente  une  vue  d’ensemble  des  instruments,  il  englobe également le 11e Fonds européen de développement (FED). Le 11e FED prévoit un examen de performance qui doit être effectué d’ici la fin 2018. Cet examen de performance est similaire à l’évaluation à mi-parcours prévue dans le règlement commun de mise en œuvre. La décision relative  à  l’association  des  pays  et  territoires  d’outre-mer  a  été  incluse  dans  l’examen  de performance  du  11e FED.  Le  présent  rapport  d’évaluation  à  mi-parcours  concerne  par conséquent neuf instruments ainsi que la mise en œuvre du règlement commun lui-même.

Le rapport couvre la période comprise entre le 1er  janvier 2014 et le 30 juin 2017. Il évalue en particulier si ces instruments sont toujours adaptés à leur objectif pour assurer la mise en œuvre effective de l’aide européenne. Il analyse la réalisation des  objectifs  de  chacun  des  instruments en  se  concentrant  sur  leurs résultats,  leur  efficience,  leur  valeur  ajoutée,  les  possibilités  de  simplification,  la  cohérence interne  et  externe,  y  compris  la  complémentarité  et  les  synergies  entre  les  instruments, la mesure dans laquelle tous les objectifs restent pertinents, la contribution des instruments à la cohérence de l’action extérieure de l’Union et, le cas échéant, aux priorités de l’Union pour une croissance  intelligente,  durable  et  inclusive,  ainsi  que  l’effet  de  levier  exercé  par les fonds.

Résumé des conclusions: le rapport conclut que l’éventail actuel des instruments est toujours pertinent et s’est révélé jouer un rôle moteur suffisant. À ce stade, il n’est dès lors pas nécessaire de modifier les instruments au moyen de propositions législatives ou d’actes délégués.

Toutefois,  les  documents  de  travail  des  services  de  la  Commission  liés  au  présent  rapport indiquent  que  certains  aspects  mériteront  une  attention  particulière  à  l’avenir,  en  vue d’améliorer la mise en œuvre de l’action extérieure de l’UE et de tirer les enseignements pour la prochaine génération d’instruments.

S’il est clair que la cohérence existe entre les instruments, celle-ci pourrait être renforcée en rationalisant leur nombre. Cela contribuerait à assurer de meilleures interactions d’un point de vue opérationnel, notamment entre les instruments et programmes géographiques et thématiques qui peuvent intervenir dans les mêmes régions.