Fiscalité: coopération administrative
Ce document de travail des services de la Commission concerne lapplication de la directive (UE) 2011/16/UE du Conseil sur la coopération administrative en matière de fiscalité directe. Il contient des informations qualitatives et quantitatives sur lapplication de la directive 2011/16/UE (DAC) depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2013.
Pour rappel, la directive a pour but dassurer une base légale solide pour la coopération administrative au sein de lUnion conduisant à un pour plus haut degré de transparence: elle fournit un cadre global pour la coopération administrative tout en améliorant les délais pour léchange dinformations sur demande et de manière spontanée. Son fonctionnement améliore léchange automatique dinformations, permettant un usage plus large des informations échangées ainsi quune mise à niveau de tous les États membres.
Les principales conclusions du document peuvent être résumées comme suit :
- Aspects organisationnels dans les États membres : tous les États membres ont désigné une autorité compétente, en général leur administration fiscale, pour les besoins de cette directive. Ils ont également désigné un office de liaison centrale au sein de leurs autorités compétentes avec pour principale responsabilité dêtre un point de contact pour les autres États membres. Le nombre de membres du personnel dédié à la coopération administrative dans le domaine de la taxation directe variait grandement en 2013-2014 entre les États membres. En général, les États membres ont signalé que relativement peu de personnel était dédié à la coopération administrative;
- Léchange dinformations sur demande: lautorité compétente dun État membre envoie une requête pour information à un autre pour obtenir une information qui peut être déterminée à lavance comme étant pertinente pour ladministration et lapplication des lois nationales de lÉtat membre demandeur. Depuis 2013, les États membres se sont envoyés en tout près de 35.000 requêtes dinformation. Les services de la Commission reconnaissent les efforts fournis par les États membres pour respecter les délais établis par la directive mais veulent les encourager à continuer déchanger des informations de bonne qualité et de réduire. le temps pris pour obtenir une réponse.
- Léchange automatique dinformations en matière de coopération administrative: il sagit denvoyer des données fiscales prédéfinies à intervalles réguliers sans requête préalable dun État membre à lÉtat membre de résidence dun justiciable. Avant le 1er janvier 2019, la Commission devra soumettre un rapport fournissant une vue globale de léchange automatique dinformations.
- Léchange spontané dinformation : depuis 2013, tous les États membres ont fourni spontanément des informations: environ 70.000 échanges spontanés dinformations se sont déroulés entre États membres.