La commission du contrôle budgétaire a adopté le rapport dinitiative de Cătălin Sorin IVAN (S&D, RO) sur la protection des intérêts financiers de lUnion recouvrement despèces et dactifs auprès de pays tiers en cas de fraude.
Le rapport a insisté sur le fait que la protection des intérêts financiers de lUnion devrait être un élément essentiel de la stratégie de lUnion, afin de conforter la confiance des citoyens en veillant à ce que leur argent soit utilisé correctement et efficacement. Cependant, la diversité des systèmes juridiques et administratifs des États membres a compliqué la lutte contre la fraude, vu quil nexiste pas de législation uniforme au niveau européen en matière de lutte contre la criminalité organisée.
Il existe un problème permanent des fonds de lUnion perdus en raison de cas frauduleux de transfert de fonds vers des pays tiers. Les députés ont souligné la nécessité, à titre préventif, de ne pas faire appel à des intermédiaires financiers opérant dans des juridictions non transparentes et non coopératives pour transférer des fonds.
Ils ont également insisté sur la nécessité dassocier loctroi de fonds à la publication des données relatives à la propriété effective afin de faciliter le recouvrement des avoirs en cas de fraude.
Accords mutuels : le rapport a souligné quà ce jour, lUnion na conclu malheureusement des accords dentraide judiciaire quavec quelques pays tiers tels que le Japon, les États-Unis, la Norvège et le Liechtenstein, bien que lon soupçonne que des fonds sont également transférés vers dautres juridictions. La Commission a été invitée à encourager les efforts visant à obtenir des accords avec des pays tiers bénéficiant de fonds de lUnion.
Les députés ont regretté que de nombreux États membres doivent compter sur des accords bilatéraux et quil nexiste pas dapproche de lUnion sur ce problème majeur. Ils ont dès lors plaidé pour une approche plus unifiée.
Face à ce contexte, la Commission a été invitée à :
LUnion a été invitée à avancer dans le dossier de la demande dadhésion de lUnion au Groupe dÉtats contre la corruption (GRECO) du Conseil de lEurope et à tenir le Parlement informé de lévolution du dossier.
En dernier lieu, les députés ont regretté le fait que tous les États membres de lUnion nont pas accepté de faire partie du Parquet européen. Le Parquet européen devrait devenir lélément central de tout futur mécanisme de recouvrement dans les pays tiers. Il devrait être reconnu à cet effet en tant quautorité compétente dans les accords existants et futurs sur lentraide judiciaire et le recouvrement des avoirs.