La commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures a adopté le rapport de Jadwiga WIŚNIEWSKA (ECR, PL) sur le projet de décision du Conseil relative à la conclusion du protocole entre lUnion européenne, lIslande et le Royaume de Norvège à laccord entre la Communauté européenne, la République dIslande et le Royaume de Norvège relatif aux critères et aux mécanismes permettant de déterminer lÉtat responsable de lexamen dune demande dasile introduite dans un État membre, en Islande ou en Norvège, concernant laccès à Eurodac à des fins répressives.
La commission compétente a recommandé que le Parlement européen donne son approbation à la conclusion du protocole.
Pour rappel, le règlement Eurodac (refonte) (règlement (UE) nº 603/2013) permet aux autorités répressives de consulter Eurodac pour prévenir et détecter les infractions terroristes et autres infractions pénales graves ainsi que des enquêtes en la matière.
Depuis 2001, laccord entre la Communauté européenne, lIslande et la Norvège relatif aux critères et aux mécanismes permettant de déterminer lÉtat responsable de lexamen dune demande dasile introduite dans un État membre, en Islande ou en Norvège couvre également lapplication des volets dEurodac «liés à Dublin». Cependant, laccès à des fins répressives, nouvel élément du règlement Eurodac (refonte) par rapport au régime Eurodac original (règlement (CE) n° 2725/2000 du Conseil) nest pas réglementé, à lheure actuelle, par ledit accord.
Les négociations sur un accord entre lUnion européenne, dune part, et lIslande et la Norvège, dautre part, fixant les modalités de la participation de lIslande et de la Norvège à la procédure de comparaison et à la transmission des données à des fins répressives prévues au chapitre VI du règlement Eurodac (refonte) sont achevées et un accord sous la forme dun protocole à laccord du 19 janvier 2001, étendant lapplication de laccord du 19 janvier 2001 à la répression, a été paraphé.
Lextension, à lIslande et à la Norvège, de lapplication des dispositions régissant laccès à des fins répressives du règlement (UE) nº 603/2013 permettrait :
- aux autorités répressives de ces deux pays de demander la comparaison de données dactyloscopiques avec celles saisies par les autres États participants et conservées dans la base de données Eurodac, lorsquelles tentent détablir lidentité dune personne soupçonnée de terrorisme ou dune infraction grave, ou dune victime, ou dobtenir davantage dinformations sur cette personne ;
- aux autorités répressives de tous les autres États participants, quil sagisse dautres États membres de lUnion ou de pays associés, de demander la comparaison de données dactyloscopiques avec celles saisies par lIslande et la Norvège et conservées dans la base de données Eurodac, aux mêmes fins.