Le Parlement européen a adopté par 589 voix pour, 51 contre et 48 abstentions, une résolution législative sur le projet de décision du Conseil relative à la conclusion du protocole relatif à la mise en uvre de laccord de partenariat dans le secteur de la pêche entre la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe et la Communauté européenne.
Suivant la recommandation de la commission de la pêche, le Parlement européen a donné son approbation à la conclusion du protocole.
Laccord de partenariat dans le secteur de la pêche entre la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe et la Communauté européenne est entré en vigueur le 29 août 2011 et est tacitement reconduit depuis lors. Le dernier protocole à laccord de pêche entre les deux parties, entré en vigueur le 23 mai 2014, a expiré le 22 mai 2018.
Le nouveau protocole :
- offre des possibilités de pêche pour les navires de lUnion dans les eaux de Sao Tomé-et-Principe, sur la base des meilleurs avis scientifiques disponibles et dans le respect des recommandations de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de lAtlantique (CICTA);
- permettra également à lUnion européenne et Sao Tomé-et-Principe de collaborer plus étroitement afin de promouvoir lexploitation responsable des ressources halieutiques dans les eaux de Sao Tomé-et-Principe et de soutenir les efforts de Sao Tomé-et-Principe visant à développer son secteur de la pêche, dans lintérêt des deux parties.
Le protocole prévoit des possibilités de pêche dans les catégories suivantes: 28 thoniers senneurs congélateurs (16 pour lEspagne et 12 pour la France) et 6 palangriers de surface (5 pour lEspagne et une licence pour le Portugal).
La contrepartie financière annuelle de lUnion sélève à 840.000 EUR, sur la base:
- dun tonnage de référence de 8.000 tonnes par an, pour lequel un montant lié à laccès a été fixé à 400.000 EUR par an pour la durée de validité du protocole et
- dun appui au développement de la politique sectorielle de la pêche de Sao Tomé-et-Principe pour un montant de 440.000 EUR par an pour la durée de validité du protocole.