Réseau transeuropéen de transport: orientations communautaires
1994/0098(COD)
Le rapporteur, M.PIECYK (PSE,D), a estimé que la position commune du Conseil
est un document qui n'exprime pas la volonté politique de transposer les
objectifs de Maastricht. Il souligne que les réseaux transeuropéens de
transport sont une contribution pour la cohésion économique et sociale de
l'Union. Il rappelle que la position du Parlement en première lecture était
de planifier le réseau de transport afin que son accès puisse se faire dans
le respect de l'environnement. Il estime aussi que le Parlement doit
maintenir à part entière sa position adoptée en première lecture, car le
Conseil n'a pas changé sa position. Le commissaire, M.KINNOCK, a souligné
que le règlement financier adopté comprenait des dispositions transitoires
qui permettaient d'engager des crédits jusqu'à la fin de cette année. Pour
l'année prochaine, le Parlement devra adopter les grandes orientations en
codécision, ce qui exige un accord rapide entre Parlement et Conseil pour
éviter des conséquences néfastes. Il a déclaré pouvoir accepter sur 140
amendements, 47 entièrement ou partiellement plus 13 qui ont été repris dans
la substance par la proposition de la Commission modifiée le 19 juin. Par
rapport à la première lecture, la Commission a changé d'avis à l'égard de 7
amendements, qui ont été retenus. En revanche, parmi les amendements
rejetés, M.Kinnock a cité les amendements n.32,35,42,43 et 52 qui ajoutent
des tranches routieres d'importance locale ou qui redoublent celles qui sont
déjà inclues; quant aux amendements 60,61,67,69,71 et 72 sur les TGV et 114
et 118 sur les transports combinés, M.Kinnock s'est prononcé contre vu que
ces projets soit ne sont pas économiquement fiables soit peuvent être
financiés par les Etats ou les sociètés de chemins de fer. Le commissaire
est en tout cas d'accord avec les amendements présentés par le Parlement, en
première lecture, sur l'environnement. En ce qui concerne l'annexe 3, la
Commission partage l'avis du Parlement, selon lequel les projets que le
Conseil a décidé à l'unanimité d'exclure de la liste en question doivent
inspirer quand même les orientations à court et à moyen terme. Le
commissaire a enfin rappelé que si les grandes orientations concernent le
territoire d'un Etat-membre, elles requièrent, selon le Traité,
l'autorisation de l'Etat concerné.