La Commission a accepté 18 des 21 amendements adoptés par le Parlement européen en première lecture.
La Commission soutient tous les amendements qui se rapportent à la rédaction des normes de sécurité ou qui ont pour objet d’en souligner l’importance. Elle partage en outre l’avis du Parlement concernant les amendements qui instaurent un équilibre délicat entre les exigences de sécurité et les attentes en matière de mobilité, au sujet des «mentions nationales» et du régime linguistique. Afin de tenir compte de l’avis du Parlement, la proposition modifiée introduit une procédure particulière d’approbation de l’examen de langue au lieu d’une procédure complète de certification, comme le proposait le Parlement. En ce qui concerne les normes comptables, la Commission soutient l’amendement qui propose de supprimer l’article 11, par. 1.
La Commission est favorable à un suivi de la mise en oeuvre de la directive par des organisations regroupant les partenaires sociaux et à un renvoi aux dispositions réglementaires et législatives nationales sur les questions sociales en cas de mobilité, sous réserve que ces points soient repris dans les considérants dans les formes requises de la rédaction juridique. L’annexe I, partie A, qui traite des questions de formation initiale, reprendrait l’idée d’une formation à la sûreté et à la gestion des crises, mentionnée dans un amendement du Parlement.
Il en découle les reformulations suivantes dans la proposition modifiée :
Trois amendements ont été rejetés par la Commission. Deux d’entre eux se traduiraient par un retard dans l’introduction des normes communautaires et par la coexistence de deux systèmes, communautaire et national, pour l’octroi des licences, ce qui est jugé inacceptable du point de vue de la sécurité. Un autre amendement rejeté s’écarterait de la clause standard en matière de sanctions.