La commission de lenvironnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire a adopté un rapport dAdina-Ioana VĂLEAN (PPE, RO) sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CE) n° 110/2008 en ce qui concerne les quantités nominales pour la mise sur le marché de lUnion du shochu produit par distillation unique en alambic charentais et embouteillé au Japon.
La commission compétente a recommandé que le Parlement européen arrête sa position en première lecture en faisant sienne la proposition de la Commission.
La proposition de la Commission vise à introduire une dérogation aux règles de lUnion concernant la taille des bouteilles pour le shochu, une boisson spiritueuse produite par distillation unique en alambic charentais et embouteillée au Japon, traditionnellement vendue en bouteilles de quatre go ou un sho, qui correspondent à des quantités nominales de 720 ml (un go équivaut à 180 ml) et 1.800 ml respectivement et ne figurent pas actuellement parmi les quantités nominales autorisées dans lUnion au titre de la directive 2007/45/CE fixant les règles relatives aux quantités nominales des produits en préemballages.
Cette proposition modifie le règlement (CE) n° 110/2008 du Parlement européen et du Conseil concernant la définition, la désignation, la présentation, létiquetage et la protection des indications géographiques des boissons spiritueuses. La dérogation proposée pour mettre en uvre laccord de partenariat économique (APE) UE-Japon peut uniquement être introduite au moyen dun règlement, étant donné quelle doit sappliquer dans tous les États membres simultanément à lentrée en vigueur de lAPE UE-Japon.
LUnion a achevé les négociations sur la conclusion dun accord commercial avec le Japon. Un accord de principe a été obtenu le 7 juillet 2017 et les négociations se sont achevées le 8 décembre 2017. Le 18 avril 2018, le texte de laccord a été présenté au Conseil par la Commission. Une fois approuvé par le Conseil, laccord sera envoyé au Parlement européen, dans le but dune entrée en vigueur avant la fin du mandat actuel de la Commission européenne en 2019.