Conformément au règlement nº 223/2009 relatif aux statistiques européennes, la Commission a présenté un rapport relatif à l«engagement en matière de confiance dans les statistiques» pris par les États-membres.
Le rapport a noté que lintroduction des engagements en matière de confiance en tant quinstrument visant à garantir la confiance du public dans les statistiques européennes et à soutenir la mise en uvre des principes statistiques énoncés dans le code de bonnes pratiques a sensibilisé les gouvernements des États membres à limportance de leur contribution à la préservation de la confiance du public dans les statistiques officielles.
Conformément à larticle 11 du règlement (CE) nº 223/2009, les États membres doivent établir et publier un engagement en matière de confiance dans les statistiques, ou pour le moins, envoyer à la Commission un rapport davancement sur les progrès réalisés dans la mise en uvre du code de bonnes pratiques et les efforts déployés à ce titre.
Les États membres se sont répartis en deux groupes principaux : ceux ayant pris des engagements «autonomes», et ceux ayant déclaré quun certain nombre de leurs textes législatifs constituent lengagement en question. Certains pays du deuxième groupe ont déclaré quils navaient pas lintention de mettre en place un engagement «autonome», tandis que dautres ont indiqué quils avaient toujours lintention de le faire.
Mise en uvre : tous les États membres ont dûment rendu compte à la Commission de leurs activités et réalisations concernant les engagements.
Engagements «autonomes» en matière de confiance : sept pays ont déjà établi des engagements «autonomes» : la Grèce, la Suède, la Slovénie, lIrlande, la Belgique, la Roumanie et Malte. Les engagements «autonomes» établis varient considérablement sur le plan de la forme, du contenu et de la durée. Ceci est pleinement compatible avec lobjectif de prise en compte des spécificités des systèmes statistiques nationaux. Deux pays candidats, lAlbanie et le Monténégro, ont récemment mis en place des engagements «autonomes» en matière de confiance.
Lois nationales constituant lengagement : quinze États membres ont déclaré dans leurs rapports quun certain nombre déléments de leur législation constituaient lengagement en matière de confiance dans les statistiques. La grande majorité de ces quinze États membres ont clairement indiqué les articles spécifiques constitutifs de leur engagement et ont donné des explications complémentaires.
Cette option détablissement dun engagement est également viable, à condition de souligner que la législation en question doit englober laspect politique de lengagement, tel que décrit dans le règlement modificatif (UE) 2015/759. Un décret-loi adopté par le gouvernement pourrait apporter une dimension politique suffisante en soi, alors quune loi statistique nationale adoptée par le Parlement pourrait se révéler insuffisante. La Commission a lintention de maintenir le dialogue concernant ce nécessaire aspect politique.
Engagements futurs : les rapports des six États membres qui nont ni adopté un engagement «autonome» ni intégré un engagement dans leur législation laissent la plupart du temps entrevoir la possibilité détablir un engagement ultérieurement.
Le rapport a conclu que la notion dengagements en matière de confiance est dans une large mesure reconnue par les États membres qui ont pris les mesures nécessaires pour concrétiser la valeur ajoutée de leur engagement par létablissement dun lien institutionnel entre leur gouvernement et le code de bonnes pratiques de la statistique européenne.
Les garanties complémentaires qui en résulteront concernant la grande qualité des statistiques officielles devraient permettre de renforcer la confiance du public. Les engagements devraient continuer à rassurer le grand public sur le fait que les instituts nationaux de statistique bénéficient du plein appui de leurs gouvernements dans leurs efforts de production de statistiques de grande qualité.