La commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs a adopté le rapport de Daniel DALTON (ECR, UK) sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil portant modification du règlement (UE) nº 168/2013 en ce qui concerne lapplication de la phase Euro 5 à la réception par type des véhicules à deux ou trois roues et des quadricycles.
Pour rappel, la proposition tend à modifier l'article 21 du règlement (CE) n° 168/2013 pour imposer l'installation d'appareils embarqués de diagnostic «OBD I» destinés à repérer tout dysfonctionnement affectant les circuits électriques ou les composants électroniques du système de contrôle des émissions et qui est déclenché par tout dépassement des seuils démissions.
La proposition impose également, pour certaines sous-catégories de véhicules, linstallation dun dispositif «OBD II» destiné à repérer et à signaler les dysfonctionnements et la dégradation du système de contrôle des émissions. Elle clarifie lexemption pour les cyclomoteurs (catégories L1e et L2e) de lexigence du système OBD II et étend cette exemption aux quadricycles légers (catégorie L6e) et aux sous-catégories des motocycles denduro (L3e-AxE) et de trial (L3e-AxT).
La commission parlementaire a soutenu que la date dapplication des limites démissions Euro 5 pour certains véhicules de catégorie L (L6e-B, L2-eU, L3e-AxT et L3e-AxE) devait être reportée de 2020 à 2024 (plutôt quà 2022 comme proposé par la Commission). Les constructeurs de ces véhicules, qui sont principalement des PME, ont besoin de plus de temps pour assurer que la transition vers des groupes motopropulseurs à émissions nulles, et notamment lélectrification, puisse être réalisée dune manière présentant un bon rapport coût-efficacité.